Home sweet home

Notre famille croquée par Aziyadée, ça rassure on a tous la banane et des bras ouverts,
de d à g, Elsa la dame en noir, Renwick bizarrement affublé d'une perruque (!?), Barney en vert, Circé en turquoise
et Azi en violet (les filles ont les cheveux dressés sur la tête) !

Avant que je ne rentre en France pour les fêtes (J-7)et pour boucler la période déménagement- emménagement qui a ponctué les six derniers mois de notre existence entre l’Asie du Sud Est et l’Afrique centrale, je vous offre une séance de rattrapage hanoienne (celle de la pesée des cartons avant envoi, l’occasion d’une franche rigolade) et, en cadeau bonus, la visite de notre appartement congolais à Utex en quelques instantanés…

La fin d'une aventure...bye bye To Ngoc Van

Des cartons comme s'il en pleuvait, pas moins de 200 au total sans aucun meuble : qui dit mieux!

Uyen qui s'amuse comme une folle sur la balance

Evidemment c'était tentant pour Azi mais pas pour moi,
avec les jumeaux dans mon giron j'aurais explosé le compteur....

Changement de décor au Congo

L'entrée et le coin lecture d'Aziyadée

La salle à manger et le coin dessin/jeux d'Azi et ses copains/copines

Le tapis des enfants made in Kano, Nigeria

Le coin canapé avec une touche nostalgique de l'Asie

La cuisine

La chambre d'Aziyadée

Autoportrait d'Aziyadée collé sur la porte de sa chambre

La nurserie

Détail de notre chambre avec un pagne "lotus" dégoté chez Lambada pour assurer la transition en douceur

Un autre détail de notre chambre où trône le fameux dessin/portrait de famille

La terrasse sur laquelle donne notre chambre

et voila, fin de la tournée du proprio...

Circé et Aziya dans la pose du cygne

Pendant ce temps là Barnabé procrastine et ne se retourne toujours pas !

Stanley Pool

Départ sur le fleuve, morceau d'une fresque murale peinte sur le mur du club nautique de Kinshasa

Puisqu’il est contraignant, difficile et hasardeux de sortir de Kinshasa par la route, le meilleur moyen de s’évader est encore par le fleuve. En amont de Kinshasa et Brazzaville se trouve le fameux Stanley pool, là où le fleuve Congo prend ses aises et s’écoule paisiblement ; en aval des deux capitales les plus proches du monde c’est une toute autre histoire puisque c’est une zone de rapides qui a ruiné les espoirs d’une navigation jusqu’à l’océan. De multiples iles habitées par des pécheurs se succèdent sur le Stanley pool dont certaines offrent des bancs de sable qui donnent l’illusion de se trouver à la plage. Plus nombreux et importants en saison sèche, il faut naviguer un peu plus longtemps pour trouver des bancs de sable en saison des pluies mais dans un rayon d’une demi-heure c’est possible ! 

C’est donc sur un ilôt peuplé de petits oiseaux jaunes qu’Azi et moi nous sommes adonnés aux joies de la baignade dans le Congo pendant que Renwick nous concoctait le dîner du soir en gardant un œil sur sa progéniture. Une virée qui n’est pas impossible à faire avec les bébés mais dans le bateau ca secoue quand même un peu et surtout on est carrément proche de l’eau, donc option à envisager dans quelques mois !

le club nautique de Kinshasa (CQFD)

la cafèt a du connaitre des jours meilleurs !

Azi et Hugo dans l'espace de jeux du club nautique

Mailan avec ses fistons Eliott et Hugo

pas facile de trouver un banc de sable en saison des pluies, le fleuve est 2 à 3 mètres au dessus de son niveau habituel

deux embarcations valent mieux qu'une au vue des récits épiques qui circulent de pannes mécaniques sur le fleuve

et voila notre installation pour picniquer

le fleuve est a son apogée, beaucoup de courant, les enfants restent jouer au bord 

de g à d  Papi et Martin, chaffeurs, navigateurs, et maître-nageurs sauveteurs!

Retour plein vent, l'orage menace!

Kinshasa sous la grisaille...

les abords du fleuve sont entièrement dédiés à l'industrie, pour un aménagement des quais faudra attendre...

le bâtiment industriel de l'ère Mobutu qui jouxte le centre nautique, impossible de savoir ce que l'on y produisait ! 

A table !

Les choses sérieuses ont commencé ! Dotés d’une dent chacun ( la même !) Barnabé et Circé ont démarré l’étape délicate du passage au solide avec des compotes  et purées de fruits et légumes locaux : bananes, carottes, papaye etc. Le jour de la séance photo l’avocat était à l’honneur ! 

Circé aime autant le contenu que le contenant

avec les mains c'est bon aussi

ces petits bavoirs dégotés sur le marché de nuit de  Luang Prabang ( Laos) sont parfaits ! 

Barnabé légèrement sceptique au départ...

avant de découvrir à l'avocat un effet  carrément euphorisant

c'est l'éclate ! 

Ennemis publics Numéro 1 & 2

"Paludisme" de Aïcha Makan Muteba

Nous savions en partant à Kinshasa qu’il faudrait dès le soir tombé se protéger des moustiques qui transmettent le paludisme, mais j’étais loin de penser qu’une autre bestiole tout aussi redoutable allait nous rendre la vie impossible : le fourou ! C’est un petit insecte noir qui pique (surtout les jambes) ou pour être plus exact qui « mange » un petit bout de peau et provoque ensuite une intense démangeaison qui peut durer plusieurs jours ! Le problème c’est qu’ils sont : un microscopiques et donc se glissent partout et deux silencieux (pas de « bzz » annonciateur de l’attaque comme pour l’anophèle). Du coup c’est un cauchemar et oublier de s’enduire d’un répulsif gras peut vous faire regretter longtemps votre sortie nocturne !

Rouge est ma couleur

Avec l’arrivée de notre déménagement (yahooooooooooooo !) il a fallu redonner un coup de jeune à nos vieux meubles poussiéreux en bambou ramenés de Hanoi qui avaient un peu souffert pendant le voyage.  De peinture rouge et de rouleaux munis, Aziyadée et moi avons donc ripoliné plusieurs après-midis de suite sur le balcon transformé en atelier éphémère. Admirez le résultat ! 

Nous nous sommes partagés les tâches, Aziyadée peint le dessous de la table ...

mais avec sérieux et application s'il vous plait !

dans l'attente d'une troisième couche

et voilà le travail !