Coup d’état (kü dā-ˈtä): renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité de
façon illégale et souvent brutale.
Retour sur la fin 2013 à Kinshasa qui n’a pas été de tout
repos pour ceux qui sont restés dans la capitale congolaise. En effet le feu d’artifice
de fin d’année a eu lieu un jour en avance puisque le 30 décembre a éclaté une tentative de coup d’état à Kinshasa
avec prise de la radio TV nationale et
des échanges de coup de feu dans plusieurs endroits de la ville, notamment sur
le site l’aéroport international de Ndjili par des partisans du pasteur
Mukungubila, opposant au président Kabila et candidat malheureux aux dernières élections
présidentielles. Bref 24 heures sous tension qui se sont soldées par la mort des attaquants.
Nous étions à Londres à l’heure du petit déj quand le papa
de Renwick nous a appelés pour nous informer
des troubles à Kinshasa. Gloups, d’un coup les agapes matinales en cette période
de fête furent moins digestes ! Bien que nous ayons suivi de manière
rapprochée par textos et mails la suite des événements ; ce n’est qu’à
notre retour en RDC le 6 janvier par le récit des uns et des autres que nous avons réellement pris conscience qu’il
s’était agi d’un coup d’état organisé et non d’une simple attaque spontanée, fait
annonciateur - déjà- de la fébrilité des jours qui nous séparent de la
prochaine grande échéance électorale, à savoir celle des élections
présidentielles qui auront lieu en 2016 !
La RDC est un pays à l’équilibre politique extraordinairement
fragile et complexe. Comme quoi faut toujours se méfier des pays qui ont adopté
l’adjectif « démocratique » dans leur appellation.
Si vous voulez en savoir plus sur les attaques du 30
décembre et quelle lecture faire des événements, nous vous recommandons les deux articles suivants :
► Sur le blog DESC Wondo
centré sur les questions de défense et de sécurité au Congo : « Spéciale
enquête, quelle lecture faire des événements du 30 décembre 2013 en RDC »
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