13 mars 2014

Lola Ya Bonobo

 





Après les gorilles au Rwanda et les orangs outan à Bornéo, il était tout naturel de nous rendre au sanctuaire des Bonobos à la sortie de Kinshasa (une heure de route environ), l’une des rares escapades autorisées autour de la capitale de la RDC. Ce sanctuaire est l’œuvre d’une femme belge passionnée par cet hippie de la foret dont le mot d’ordre est « faite l’amour pas la guerre »  en référence à son mode atypique de régulation des conflits qui le porte à s’ébattre amoureusement plusieurs fois par jour. Les bonobos sont une espèce en danger en RDC : la destruction de leur environnement naturel, les conflits, les braconnages pour offrir sur les marchés locaux de la viande de brousse goutue comme des produits aphrodisiaques  sont les causes principales du recul de la population de Bonobos en RDC. Le sanctuaire recueille les singes capturés ou blessés, les soigne et leur offre la possibilité d’un retour à la vie sauvage dans la province d l’Equateur ou s’étend encore la foret primaire sur des milliers d’hectares. Ils sont relâchés dans un village situé sur la berge du fleuve Congo dont les habitants pensent que les bonobos sont leurs ancêtres et  qui du coup assurent leur protection.




 



 

 
         
 
 

 
 
 
 

 

 
 

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