Après les gorilles au Rwanda et les orangs
outan à Bornéo, il était tout naturel de nous rendre au sanctuaire des Bonobos à la sortie de Kinshasa (une heure de route
environ), l’une des rares escapades autorisées autour de la capitale de la RDC.
Ce sanctuaire est l’œuvre d’une femme belge passionnée par cet hippie de la foret dont le mot d’ordre
est « faite l’amour pas la guerre » en référence à son mode atypique de régulation
des conflits qui le porte à s’ébattre amoureusement plusieurs fois par jour.
Les bonobos sont une espèce en danger en RDC : la destruction de leur
environnement naturel, les conflits, les braconnages pour offrir sur les marchés
locaux de la viande de brousse goutue comme des produits aphrodisiaques sont
les causes principales du recul de la population de Bonobos en RDC. Le sanctuaire
recueille les singes capturés ou blessés, les soigne et leur offre la possibilité
d’un retour à la vie sauvage dans la province d l’Equateur ou s’étend encore la
foret primaire sur des milliers d’hectares. Ils sont relâchés dans un village situé
sur la berge du fleuve Congo dont les habitants pensent que les bonobos sont
leurs ancêtres et qui du coup assurent
leur protection.
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