18 novembre 2014

Moi, Barnabé, 17 mois



Moi, Barnabé, 17 mois
·         Je suis un gros nounours qui ne ferait pas de mal à une mouche,
·         J’ai déjà compris que la bonne bouffe y a que ça de vrai,
·         J’aime être « dehors » premier mot que j’articule sans effort,
·         J’ai les bras et le dos tatoué des morsures de ma jumelle,
·         Mais je lui pardonne car elle m’en montre des trucs incroyables,
·         J’adore jouer avec les barrettes, serre têtes et autres babioles d’Aziyadée,
·         Ma maman, c’est sacré, pas touche, quand je la vois plus je deviens fou,
·         Quand je suis vanné je m’enivre à tourner sur moi-même et rigole bêtement,
·         Le soir, je m’endors comme une souche mais à 5h30 c’est moi qui fais le coq !
 

 
 

 

Ebola Esili ! / Ebola c'est fini !

 
 

Voilà, depuis 42 jours ( a la date du 15 /11)  aucune personne n’a été testée positive à Ebola en RDC. Si la vigilance reste forte, le pays peut souffler et le Gouvernement de la RDC a donc annoncé officiellement il y a 3 jours  la fin de l’épidémie. C’est un soulagement pour tous et un encouragement pour celles et ceux qui, en Afrique de l’Ouest, sont touchés par la maladie et se mobilisent en première ligne pour apporter une réponse solidaire.

 J’aurai appris, à travers mon travail auprès de l’UNICEF, plein de choses depuis le 24 aout sur cette maladie dont je connaissais le nom et la peur qui y était associée mais dont j’ignorais tout, notamment :

·         que le vecteur était les chauves-souris frugivores (cf. photo) qui sont présentes dans une grande partie de l’Afrique subsaharienne mais pas exclusivement et se baladent également dans d’autres régions du monde ;

·         qu’elle a été découverte en 1976 en RDC dans la province de l’Equateur par le jeune épidémiologiste Peter Piot, grand défenseur par la suite de la lutte contre le VIH/Sida et directeur aujourd’hui de la London School of Hygiene et Tropical Medicine ;

·         que la maladie avait été baptisée du nom d’une rivière qui coule près du village ou elle a était découverte pour éviter d’utiliser le nom de ce village et en stigmatiser ainsi les habitants ;

·         qu’on en était à la 7eme épidémie en RDC et qu’avant l’émergence de l’épidémie en Afrique de l’Ouest en 2014, la RDC comptabilisait la moitié des morts causés par cette maladie dans le monde ;

·         qu’il n’y avait aucun risque de contagion tant que le malade n’avait pas déclaré  les symptômes et que la désinformation jointe aux peurs et paniques pouvaient être plus néfastes que la maladie elle-même d’où l’impératif de campagnes d’information de grande ampleur.

·         qu’il y avait des cas de guérison ;

·         que la solidarité des pays serait longue à se mettre en place à la hauteur des besoins en Afrique de l’Ouest et que certains pays fermeraient même leurs frontières et couperaient leurs liaisons aériennes avec les pays affectés.

 
Et puis plein d’autres choses encore…
Bref, on espère que c’est vraiment terminé et que la maladie ne repointera pas le bout de son nez de sitôt en RDC !

 

Cape Town 10 : Plage de Camp's Bay


Parait-il l’une des plus belles du coin, anse sablonneuse délimitée de gros rochers ronds avec en arrière-plan la montagne des douze apôtres ; la plage de Camp’s Bay a un petit côté Miami avec ses palmiers, ses cafés, ses joggeurs  c’est la station balnéaire par excellence, celle ou s’affichent les prix exorbitants de villas de luxe avec piscine quand vous googlisez « location cape town vue sur mer » sur internet !  

En résidence à Sea Point, la plage de Camp’s Bay était à 10 minutes en voiture et nous y avons fait escale deux fois, histoire de masser nos pieds dans le sable et d’offrir aux petits un bain de soleil près de la piscine d’eau de mer.









 

17 novembre 2014

Cape Town 9: Les dents de la mer


Ce n’est donc pas une blague ! Moi qui A-D-O-R-E me baigner dans l’océan et que des températures polaires n’arrêteraient pas, je n’ai pas mis un seul pied dans l’eau à Cape Town pour cause de requins. On rigole, on rigole mais quand on voit des panneaux de signalisation et des drapeaux à requins partout ainsi que des piscines naturelles en bord de mer pour éviter les baignades aléatoires au large on y repense à deux fois et finalement on reste sur le sable. Mon admiration pour les surfeurs de cette côte sauvage est totale !
 
 

Ci-dessous donc quelques cliches de la station balnéaire de Kalk Kay ou un dispositif d’alerte aux requins est en place et qui précisait pour la journée ou nous y étions que « les conditions de visibilité étaient faibles » -autant vous dire que je n’aurais même pas rejoins les loutres dans le port-  et en fin de billet la magnifique plage de Hout Bay ou je scrutais obstinément l’écume des vagues pendant que les enfants jouaient avec le ressac.

 
















Cape Town 8: Halloween


Cape Town 7: Quartier du Front de mer



Le quartier du Waterfront ce sont les docks version chic, avec autour du bassin de plaisance des restaurants, des cafés, des échoppes sur l’artisanat du continent africain et une grande halle dédiée au design de produits made in Cape Town. C’est aussi la que se trouve l’aquarium de la ville qui vaut le détour pour ses manchots, ses requins et autres faune et flore marines uniques dans cette partie du monde, notamment pour comprendre le fonctionnement des algues géantes qui entourent les côtes du Cap et qui forment la foret de Kelp (dont j’ai retenu qu’elles permettaient aux poissons de se cacher des voraces requins blancs, sympa le goémon).










16 novembre 2014

Cape Town 6: District 6 et Long street graffitis


Le district 6 c’était l’espace cosmopolite ou vivaient noirs, indiens, malais, et blancs. En 1966 le gouvernement décréta en accord avec la philosophie raciste de l’Apartheid que ce quartier, central, ne devait plus être habité que par des blancs et en 1968 les destructions des habitations et déplacements forcés des populations noires et métis commencèrent. En 1982, 60,000 personnes furent déplacées dans les townships de cape Flat. Le musée du district 6 rappelle cette sordide histoire de la ville et fait revivre le quartier d’avant 1966 en mobilisant un important fonds photographique privé et en faisant témoigner d’anciens habitants forces à partir : poignant !

Pas très loin, Long Street, c’est le cœur commercial avec une architecture contrariée ou d’anciennes belles demeures à arcades côtoient des tours modernes, ambiance bohème et bars en tout genre pour une traversée du quartier de city bowl.