ou le quotidien d'une famille franco-britannique expatriée en République Démocratique du Congo
31 décembre 2014
30 décembre 2014
Black Mamba
Le mamba noir qui se ballade dans les jardins de l'ambassade britannique
« Le mamba noir
est un serpent africain de la famille des cobras. Il est très répandu. Sa
morsure était appelée « baiser de la mort » car son venin était mortel
presque systématiquement, avant le développement d'antidotes. Il en
inocule entre 100 et 120 mg alors que 10 mg suffisent à venir à bout d'un être
humain (je precise par asphyxie en 2 heures tapantes chez l'adulte) . Mais parmi ces différentes molécules, les mambalgines, qui à l'avenir
composeront peut-être des médicaments antidouleur ». © Ted
Arensmeier, Wikipédia.
mamba "noir" du fait de la couleur a l'interieur de sa gueule |
Les caprices du fleuve
En aval de Kinshasa, le fleuve Congo frémit, s’agite et se couvre d’écume. Le courant est puissant surtout maintenant que le fleuve est gorgé des pluies et son niveau au plus haut. A cet endroit, le Congo n’est plus navigable. Le rêve de Stanley de descendre le grand fleuve jusqu’à l’Atlantique s’en est trouvé briser. Les pirogues de pécheurs qui se risquent à naviguer dans cette zone sont aguerries au danger et restent très près de la rive. Idem pour les nageurs téméraires qui se lancent dans le tourbillon du fleuve et se laissent dériver sur 200 mètres en un clin d'oeil. C’est ce spectacle du fleuve qui se mue et rugit qui attire les clients de Chez Tintin, guinguette rustique idéalement située au pied des rapides.
Cheers !
23 décembre 2014
Noël esengo !
Voilà la petite histoire que j’ai trouvée sur le net (photo comprise)
« …Où est-il passé, notre gentil Père Noël ?
Le connaissez-vous ? Personnage d'invention anglo-saxonne au XIXe siècle, on
trouve la première mention du « père Noël » en français en 1855. Il est chargé
d'apporter des cadeaux.
Il est représenté comme un vieil homme pourvu d'une
longue barbe blanche et d'une houppelande rouge. Cette image est accompagnée de
tout un folklore : traîneau volant tiré par des rennes, lettre de demande de
cadeaux à son intention, son sac rempli de jouets, etc. Celui-là, c'est le Père
Noël des Blancs. Revenons à notre Père Noël local.
On se souvient qu'à un passé très récent, Père Noël
agissait. Les enfants des enseignants et des fonctionnaires croquaient, eux
aussi, un os le jour de fête. A cette époque-là, les enfants mangeaient à leur
faim et ne se lavaient pas les mains. Non pas qu'ils adoraient la saleté. Loin
s'en faut. C'était pour faire renifler aux voisins l'arôme du repas consommé
tout à l'heure. Montrer aux amis que Maman est la meilleure cuisinière du
monde. Dans un jeu de devinettes, on s'amusait bien : « sentez mes mains et
devinez ce que nous avons mangé ». C'était un plaisir pour un enfant lorsque
son voisin devinait qu'ils ont mangé de la viande chez eux.
Mais aujourd'hui les églises de réveil aidant, tout se
passe « dans la méditation ». Même les enfants ont appris très tôt à observer
l'état de jeûne. Ils ont même appris à ne pas être exigeants et à répondre à la
place des parents: « papa n'a pas été payé ». Qui livre à ces adultes en
miniature les secrets des adultes ? Pas besoin que quelqu'un le leur disent.
Ils savent lire entre les lignes, chacun avec sa paire d'yeux, les signes du
temps. Que voulez-vous. Autre temps, autres moeurs !
Par Rich Ngapi, Le Potentiel
15 décembre 2014
Jeux d'eau
C’est la saison des pluies et entre deux orages, il fait chaud, très
chaud. Un tuyau d’arrosage, de l’eau, une bassine, il n’en faut pas plus pour
amuser les enfants quand le mercure s’affole…
Les petits ont pris l’habitude de
déambuler dans le jardin nus comme des vers et Aziyadée a beau jouer la grande,
elle ne résiste pas longtemps à entrer dans la ronde des jeux d’eau.
12 décembre 2014
Eden
Voilà donc notre jardin, la ou les enfants s‘ébrouent la plupart du temps
faute de structures d’accueil adaptées à leur âge pour occuper leurs journées dans
Kinshasa. L’année passée ils étaient encore tout bébé et le fait de vivre en
appartement ne nous a pas tellement dérangés mais après avoir soufflé leur première
bougie, l’envie d’espace était palpable.
Le déménagement en juillet dernier dans l’une des villas d’Utex a donc été une petite révolution et il faut dire que notre jardin est superbe. Cerise sur la gâteau nous bénéficions aux cotes des fleurs et fruits tropicaux (bananes, noix de coco et maracujas), des jeux d’extérieur laissés par les précédents locataires (balançoire, trampoline), d’un potager un peu sauvage qui pour l’instant ne nous a donné qu’haricots verts et salades croquantes, et surtout d’un palais de poules pondeuses au rendement imperturbable de 5 œufs par jour. Y en a qui doivent se marrer à l’idée que je puisse avoir un poulailler, moi la citadine qui demandait fraichement débarquée de la région parisienne à mes copines normandes le nom des poules dans la ferme provoquant fous rires et hochements de tête !
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