Ames sensibles, ne lisez pas ce post.
Je vous aurai prévenu,
Attention c’est votre dernière chance …
Trop tard, vous voulez savoir, vous ne serez pas déçus !
Depuis vingt ans que je vadrouille on m’a toujours fait peur avec tout un tas de maladies que peuvent transmettre des petites bébêtes qui trainent par-ci par-là et ma hantise la plus viscérale – au-delà des serpents perchés dans les bananiers de côte d’Ivoire, les scorpions du Guatemala et du terrible plasmodium falciparum en Afrique centrale - a toujours été le ver de cayor, les larves qui éclosent sous la peau étant le truc à me faire hérisser le poil rien que d’y penser.
Il y a une semaine, on a diagnostiqué à ma petite Circé, à partir d’une série de petits boutons sur le bras gauche, une varicelle. Bon jusque-là rien de bien inquiétant même si la localisation presque exclusive sur le bras était un peu suspecte… vous me voyez venir.
Les jours passant je me suis également découverte deux boutons similaires qui au-delà du picotement assez désagréable m’ont quand même questionné vu que j’avais eu la varicelle étant enfant. 4 a 5 jours plus tard les lésions étaient intenables et voulant en avoir le cœur net je suis allée voir un vieux médecin belge dont l’unique avantage est d’avoir son cabinet médical à proximité de la maison (un jour il faudra que je vous en dise deux mots) qui d’un œil scrutateur m’a annoncé l’impensable : la présence de deux larves sous la peau qu’il fallait extirper au plus vite. Je vous passe les détails dont son conseil éclairé visant à déposer du gras de jambon pour attirer et/ou asphyxier la bébête…
De retour à la maison, j’ai pris la gamine sous le bras et direct aux
urgences de l’hôpital de Kinshasa car il fallait bien se rendre à l’évidence,
ce dont elle souffrait n’avait rien à voir avec la varicelle. Et la a commencé
l’une des séances les plus gores de ma brève vie, l’extirpation d’une quinzaine
de vers de cayor à ma puce sur bras, jambe et nuque. Si ça n’avait pas été ma fille
je me serais tout simplement évanouie ! La petite a été très courageuse
parce qu’évidemment tout cela s’est fait sans anesthésie : Circé graine de
punk ! Je vous rassure, pour elle tout est rentré dans l’ordre et les
plaies se cicatrisent plutôt bien, pour moi bof bof, et oui brave gens, mes cellules
ne sont plus toutes jeunes !
Je vous déconseille vivement d’aller voir des photos sur internet après
la lecture de ce billet, c’est dégueulasse !
Et pas de photos de la mouche pondeuse ?
RépondreSupprimer