ou le quotidien d'une famille franco-britannique expatriée en République Démocratique du Congo
15 novembre 2013
Rouge est ma couleur
14 novembre 2013
Dans la tête de l'artiste peintre Aïcha Makana Muteba
@ Photographie des œuvres avec l'aimable autorisation de l'artiste
Contact de l'artiste:
aïchamuteba@yahoo.fr
+243 819 446 793
Il faisait un temps pluvieux samedi dernier lorsqu’avec
quelques copines nous décidâmes de braver les intempéries pour nous rendre chez
l’artiste Aïcha Muteba qui ouvrait son atelier pour la troisième année consécutive
afin de faire connaître son travail. Exposées dans la cour familiale et détrempée
par la pluie, les œuvres –heureusement à l’huile- d’Aïcha nous ont vacciné
contre la grisaille du jour. L’explosion de couleurs vives jointe à des
collages et expérimentations au marc de café était tout à fait réjouissante. La
passion communicative de l’artiste ajouta quelques sourires à nos mines
conquises. Bref un super moment !
L'artiste en pleine explication de tableau |
Aïcha devant la toile qu'il préfère de la présente exposition |
Salimata et sa fille Céline |
Marta et Mailan |
La troupe repart avec des toiles vierges pour Saly, artiste également, de g à d Mailan, Stéphanie, Marta et Saly |
Contact de l'artiste:
aïchamuteba@yahoo.fr
+243 819 446 793
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Peinture
Espace culturel Bilembo
Voilà donc l’inauguration que nous attendions tous depuis
quelques semaines…et pour cause l’espace culturel contemporain Bilembo se
trouve à l’entrée de notre compound et nous promet expos, activités culturelles
pour les enfants (arts plastiques, éveil musical, sensibilisation à l’écologie),
apéro avec cuisine du terroir made in Congo les vendredis et brunch les dimanches à 2 minutes à pied de la
maison : royal ! Installé dans l’un des anciens bâtiments industriels
de l’usine textile « UTEX Africa », le centre dispose d’un espace lumineux
unique organisé sur deux étages avec en plus de la salle d’exposition de 600 m2
sous 6 travées de verrière, un jardin abritant un ficus géant, deux salles de
projection, une boutique et un café.
Inutile de vous dire que je vais être l’un de ses piliers et Aziyadée de même
que j’ai inscrite illico-presto aux ateliers d’arts plastiques du
mercredi après-midi !
Bilembo veut dire « traces » en Lingala et je vous laisse découvrir ci-dessous la
raison d’être d’un tel lieu telle qu’expliquée par ses créateurs et animateurs :
« Bilembo ce sont les traces des animaux, les
empreintes des végétaux, les témoignages de vie et d’histoire de l’homme (…)
Bilembo ce sont les traces des artistes contemporains de la RDC :
pinceaux, forge et gouge sont les bienvenus pour marquer de leurs empreintes le
chemin. Expositions, installations, mémoire d’artistes. Ils sont le cœur, le
pouls, les ambassadeurs de leur pays sans langue de bois ! »
Suivez le guide ! |
Le squelette de l'ouvrier de l'ancienne usine textile nous accueille à l'étage... |
...et l'espace de l'usine d'UTEX se dévoile pour l'exposition... |
...de sculptures sur bois ( ici "La victime" de Mode Mpané).... |
...de totems et/ou ... |
...masques rituels.... |
...de peintures d'artistes contemporains...
|
...ou fuse la couleur... |
le café |
la boutique |
Aziya et Maëlie perplexes devant cet animal rare et protégé qu'est le pangolin |
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Circé, le retourné sans les mains !
Et hop la petite est toute à sa joie de maîtriser le retourné sur le ventre à la stupéfaction de son frérot dont la lourdeur du popotin l'handicape un peu pour copier la manœuvre avec autant de dextérité mais il y travaille dur !
5 novembre 2013
Elsa goes to Gollywood
Si vous connaissez tous Bollywood, peu d’entre-vous
ont entendu parler de Nollywood (pourtant le Nigeria est la seconde plus grande
industrie cinématographique au monde après l’Inde et Lagos en est son cœur battant)
mais ce dont je suis à peu près certaine c’est qu’une petite poignée seulement d’entre-vous
a déjà dû faire l’expérience vivante du « Gollywood ». Pour la simple
raison que l’industrie cinématographique
congolaise est exsangue -tout comme
les autres secteurs de l’économie- et
que les distributeurs ne se battent pas pour nous faire entendre la voix
singulière d’auteurs africains qui racontent leur pays en images.
Si « Kinshasa Kids », film
récent a rencontré un public européen, c’est qu’il a été produit, écrit et
réalisé par un auteur belge, Marc Henri Wajnberg. Projeté à la Halle de Gombé,
institut culturel français de Kinshasa, il y a deux semaines, il y a été
accueilli avec émotion (les acteurs du film- notamment les enfants désormais tous
scolarisés- étaient présents) mais aussi questionnement (comment faire pour
projeter ce film sur les shégués dans les quartiers populaires de Kinshasa ?).
![]() |
Vous pouvez lire la critique parue dans le Monde à l'adresse suivante http://www.lemonde.fr/cinema/article/2012/04/18/feux-croises-dans-kinshasa-convulsee_1686646_3476.html |
Moins connus, d’autres films intéressant
existent qui offrent un portrait actuel de Kinshasa : « Viva Riva », polar rugueux de Djo Tunda wa Munga,
premier long métrage de fiction congolaise en salle française depuis 25 ans
sorti le 25 avril dernier et « Kinshasa
Mboka Te » (Kinshasa, sacré pays) exercice d’anthropologie visuelle de
Douglas Ntimasiemi et Raffi Aghekian également sorti en 2013. Si vous en avez l’occasion,
ruez-y vous !
Ce film a un site dédié :http://www.kinshasambokate.cd/ |
Info bonux : Le premier
festival international du film de Kinshasa est annoncé pour août 2014 dans
la capitale congolaise, peut-être un tournant dans la promotion de cet art majeur en RDC !
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Le pagne dans tous ses états
La boutique "Lambada", rue du commerce dans le centre ville de Kinshasa |
Il se pourrait que la rubrique « pagne »
s’étoffe dans les mois qui arrivent sur ce blog si l’envie que j’aie de
présenter une collection pour enfants rencontre le savoir-faire et la
motivation de deux de mes récentes copines sur Kinshasa : Elisabeth, jeune
française qui s’est déjà frottée au montage d’une activité de commerce équitable
valorisant les tissus africains au Rwanda ( voir le site www.petitpagne.com) et Victoria, fringante British qui faute de pouvoir exercer son métier de journaliste du fait de l’activité
de son mari pour le compte du gouvernement américain, se reconvertirait bien
dans le design. Je vous le dis « on n’est pas sérieuse quand on a quarante
ans et trois enfants » et au moins à trois comparses, on partagerait les dégâts !
Affaire à suivre donc !
Le pagne religieux ou politique, un grand classique ! |
Silence ça pousse !
Barnabouille, une brioche dorée, on en mangerait ! |
Circé de grands yeux écarquillés sur le monde |
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